Créations
RITES
Duo - création en cours
Pour atteindre le monde sacré, pour accéder à la spiritualité et l’extase, il faut se laisser guider, transcender par son subconscient et accepter de voir son être se dissoudre dans un monde qui dépasse l'entendement. La transe : ses états, ses usages, du passé ou présent.
Le rituel, passerelle vers le sacré, un passage obligatoire pour être accepté parmi les siens. Le silence, l'inquiétude se mêlent à la curiosité. S'oublier et accepter un voyage dans un monde invisible pour trouver sa place dans le monde réel.
WHERE IS MY MIND?
Solo - création en cours
« My mind, mon esprit, mon monde intérieur, n'a pas de frontière.
Il peut voyager, divaguer, s'évader, au gré du vent et des envies.
Il peut se perdre.
Il est moi.
Il est mon souffle.
Mon corps est ici mais mon esprit, lui, est ailleurs.
Où suis-je ?
Suis-je perdu ?
A l’intérieur de moi-même, comme un malaise…
Trouble malaise de ne plus savoir qui je suis.
Pourtant…
Je sais d’où je viens. »
Jean Louis GADE
GNANFÊ
« Être enfermé, empêché, privé de ma liberté sans l’avoir choisi,
me fait chanceler petit à petit vers un profond mal être.
Comment sortir de cet état pour ne plus sombrer ?
Comment déplacer sa pensée,
comment projeter son regard loin vers l'horizon et (re) trouver un sens à la vie?
Comment se sauver de cet enferment ?
Quand le sens passe par les sens c’est le rythme de la vie,
le langage du corps pacifié qui reprend le dessus.
C'est le mouvement saccadé, répété, le corps en transe
qui permet de rattraper le fil de ma danse instinctive, libre et vivante. »
Jean Louis GADE
N'DJOTE
N’Djote ou le refus de se perdre
N’Djote, troisième création de la compagnie Wambelê, est l’histoire d’une révolte. Celle de deux hommes en quête d’eux-mêmes. Aller hors de soi pour se retrouver, telle une quête profonde d’un moi perdu entre deux terres, entre deux je. Leurs peurs, leurs incertitudes, leurs émotions face au sentiment d’être l’Autre partout.
Deux sur scène, c’est leur propre rôle qu’ils choisissent d’incarner. Questionnant leur propre identité, ils plongent dans l’intimité chaotique de leur histoire intérieure et nous livrent une pièce saisissante de sensibilité et d’émotion.
Abandonner, résister, affronter, renoncer, fuir, lutter…Telle une écriture de soi, le corps des danseurs, miroir de leurs hésitations, explore les angoisses et les doutes liés au refus de se perdre. Les sons et les gestes se télescopent ; la voix, chantée ou parlée, accompagne ou précède le mouvement.
PILE ET FACE
Je suis. Il est.
S’ignorer. Moi contre l’Autre. Moi…sans l’Autre.
Moi…Et l’Autre.
Avancer.
Trouver ses repères, son équilibre contre l’Autre.
Dos, côte à côte, dessus, dessous. Eviter, contourner, confronter pour exister.
L’histoire de Pile et Face est née le temps d’un jeu d’improvisation, tout simplement danser pour le plaisir, battre le sol, sauter sans réceptionner, s’écouter, écouter le silence, échanger.
Dans un rapport de force et d’énergie, un corps interroge l’identité, se cherche et appréhende le rapport à l’autre.
Fluide et puissante, la danse questionne le rapport à l’Autre : effacer les différences, rechercher la ressemblance, s’affirmer, trouver sa place, son équilibre.
Faut-il suivre l’Autre pour exister ?
Comment être soi sans l’Autre ?
L’Autre n’est-il pas ce chemin qui ramène à soi ?
BIN KELEMAN
Des sons profonds venus d’une Afrique hors du temps réveillent un plateau nu,
S’échouent sur la solitude d’un homme, sa peur, son errance, sa quête
De l’Autre
L’Autre, cet Ailleurs, cet Inconnu, son étrangeté
L’Autre qui inquiète autant qu’il fascine
Le pari de quitter cet état de torpeur lorsque résonne le tambour qui appelle…
Une pièce qui traverse les frontières, les territoires de la création pour nous livrer une réflexion intime sur la mystérieuse alchimie du mélange.
Magnétisme, intensité, poésie…Une danse pleine de retenue et de spiritualité qui nous parle de l’identité de l’être, de sa culture, du rapport à la société, de Moi et de l’Autre, une approche contemporaine du mouvement africain.